La Fédéralitude un atout pour les femmes

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Par Gregory Tankes

De tous temps, les femmes ont occupé un rôle central et majeur dans la naissance et la croissance des sociétés féodales, traditionnelles et  même modernes, mais sans jamais être reconnues, non seulement pour ce qu’elles sont, mais surtout pour le rôle important et déterminant qu’elles ont joué et qu’elles jouent encore.

La femme à donné vie à la société tandis que l’homme à créé les mécanismes d’organisations, les règles qui la régissent et les lois qui s’imposent à tous et toutes.

L’existence des femmes s’est retrouvée niée et a donc perdu une bonne partie des droits qui faisaient d’elles des citoyennes à part entière.

Au fil des siècles et après de nombreuses luttes plus difficiles les unes que les autres, elles ont enfin réussi à reprendre la place qui est la leur au centre de la société, mais aussi à se hisser aux sommets de certains États.

A l’image de Vigdis Finnbogadottir qui fût, la première femme élue présidente au suffrage universel direct en Islande en 1980 ;  Corazon Aquino première femme élue aux Philippines en 1986 ; Ellen Johnson Sirleaf première femme élue au suffrage universel direct au sommet du Liberia en 2005 dans une société toujours dominée par les hommes.

A ces femmes, s’ajoute des femmes comme Rose Francine Rogombé première femme magistrat au Gabon et finalement première femme présidente par intérim du Gabon en tant que présidente du Sénat lors de la succession d’Omar Bongo.

La Fédéralitude quand à elle ne mets les femmes dans aucune case.

Elles sont des citoyennes à part entière qui ont le devoir et le pouvoir d’interagir directement avec la société dans laquelle elles évoluent.

Les femmes ne sont plus des personnes discriminées incapables de prendre des positions et des décisions fortes, mais plutôt des actrices vivantes de la vie de la cité dans les moments heureux, mais également lorsqu’il faut faire face aux situations difficiles.

Une célèbre anthropologue Françoise Héritier disait : « les deux piliers de la domination masculine résident dans le contrôle social de la fécondité des femmes et dans la division du travail entre les deux sexes. »

Lors de la conférence du 27 Janvier 2018 sur le thème de « La Fédéralitude et les droits de l’homme », un jeune anthropologue gabonais du nom de Bastaine Moubamba souligna que les inégalités qui s’expriment dans les rapports entre l’homme et la femme, commencent au sein du foyer. Il insista sur le fait que  « l’éducation à la Fédéralitude doit se faire d’abord à l’intérieur du foyer ». C’est par là que sera raffermi le rôle significatif que jouent les femmes dans le développement de la société.

Etant donné que la Fédéralitude replace l’individu au centre de toute chose, il est aisé de comprendre, que les femmes y joue et doivent jouer le rôle majeur qui a toujours été le leur en tant que piliers centraux de la famille et donc la base de toutes les sociétés.

La Fédéralitude donne à chaque femme, au même titre qu’aux hommes le pouvoir de se faire entendre en interagissant directement avec la société. Elle offre aux femmes, le cadre légal et juste de se positionner valablement dans toutes les sphères de prises de décision ;  d’assumer tous les postes relatifs à la gestion de la cité y compris les opérations de défense.

En termes clairs, le cadre que pose la Fédéralitude, est celui d’un État de justice et de droit qui refuse que les femmes soient reléguées à un rang inférieur de la société ou que leur talent soit bridé, par les décisions et les choix religieux ou les politiques imposées par une oligarchie souvent et essentiellement composée d’hommes.

A travers les valeurs de la gouvernance bienveillante promue par le courant de pensée de la Fédéralitude, la femme retrouve ses lettres de noblesse en tant qu’être humain totalement capable de s’illustrer sans limite aucune dans le fonctionnement et le développement de la société.

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